COVID-19 : Abondance et gratitude

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Bonjour, en ces temps de restrictions je pense qu'il est important de se ressourcer dans des textes qui élèvent notre vibration et pour ce faire, cette semaine je vous propose ce texte intitulé :

Abondance et gratitude.

Bonne lecture.

 

A tort, certains pensent que le bouddhisme condamne tout désir. Mais il n’y a pas moyen de se débarrasser du désir. Au contraire, la psychologie bouddhiste nous conduit du désir à l’abondance.

Le sage indien Nisargadatta, un de mes maitres, défiait ses élèves en disant : « Votre problème n’est pas que vous ayez des désirs, mais que vous désiriez si peu. Pourquoi ne pas tout désirer ? Pourquoi ne pas vouloir l’épanouissement, la joie et la liberté » ?  Nisargadatta ne voulait pas dire une avidité sans limite. Il parlait de l’état de conscience qui sait qu’il n’est pas séparé du monde. Kabir, le poète mystique indien, l’exprimait ainsi : « Je ris quand j’entends dire qu’un poisson dans la mer a soif ».

Nous avons déjà en nous ce que nous désirons le plus profondément. La vie, l’amour, la liberté intérieure, la connexion à tout. Plus nous pouvons réaliser cela, plus nous pouvons entreprendre toutes choses avec un sentiment d’abondance. Notre abondance intérieure projette un sentiment de valeur, d’utilité et d’aise, d’avoir quelque chose à donner au monde et de le faire avec plaisir. Sans abondance, nous pouvons être au milieu de l’opulence et nous sentir comme un fantôme affamé. Les parents et les enseignants avisés accentuent l’abondance chez leurs enfants en les aidant à sentir que chacun-e a beaucoup à donner et en leur offrant l’occasion de le faire. Pour chacun d’entre nous, que ce soit élever un enfant en bonne santé, bâtir une entreprise consciente, planter un jardin ou servir notre communauté, un dévouement sincère est nécessaire. Un dévouement éclairé naît de notre propre sentiment d’abondance intérieure.

L’état d’abondance est lié à un profond sentiment de gratitude. Lorsque nous nous ouvrons à l’abondance, nous pouvons apprécier le brouillard qui se lève au-dessus de la fonte de neige matinale et la vapeur qui s’élève du bol de soupe chaude  sur notre table. Nous pouvons apprécier le demi-sourire de la serveuse fatiguée, le croissant argenté de la lune au crépuscule, le rire irrépressible des enfants dans la cour d’école, et célébrer le fait que nous sommes ici, respirant et vivant, sur cette terre merveilleuse. Cette réalisation est bien au-delà de la « conscience de prospérité » qui est promulguée dans les livres et les ateliers qui nous poussent à visualiser des voitures de luxe, des manoirs tentaculaires et des comptes bancaires en plein essor. La recherche extérieure effrénée peut en fait être le reflet d’une limitation intérieure, d’un sentiment d’insuffisance.

Notre vraie nature est tellement plus que cela. Le cœur abondant est déjà entier. Nous l’avons tous ressenti à un moment ou à un autre.  Un cœur généreux englobe notre monde, embrassant toute sa joie et sa peur, ses gains et ses pertes, sa noblesse et son égoïsme, enveloppés dans une étreinte de compassion et d’amour.

Faisons une pause et prenons le temps de nous ancrer dans un espace d’appréciation paisible et de gratitude. Avec un cœur plein, vous découvrez que vous pouvez aimer et prendre soin de ce monde à la fois beau et troublé tout en recevant ses bienfaits et en ajoutant vos dons à l’ensemble.

Source : Jack Kornfield

Jack Kornfield

Jack Kornfield

Jack Kornfield a suivi une formation de moine bouddhiste dans les monastères de Thaïlande, d’Inde et de Birmanie. Il enseigne la méditation à l’échelle internationale depuis 1974 et est l’un des principaux enseignants à avoir introduit la pratique de la pleine conscience bouddhiste en Occident. Après avoir obtenu son diplôme d’études asiatiques au Dartmouth College en 1967, il a rejoint le Peace Corps et a travaillé dans des équipes de médecine tropicale dans la vallée du Mékong. Il a rencontré et étudié comme moine sous le maître bouddhiste Ajahn Chah, ainsi que le vénérable Mahasi Sayadaw de Birmanie. De retour aux États-Unis, Jack a cofondé l’Insight Meditation Society à Barre, dans le Massachusetts, avec ses collègues enseignants de méditation Sharon Salzberg et Joseph Goldstein, ainsi que le Spirit Rock Center à Woodacre, en Californie.

COVID-19 : Le but de la vie et la pleine mesure de l’homme

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

Bonjour, cette semaine je vous partage un beau texte sur:
le but de la vie et la pleine mesure de l'homme.

Bonne lecture.

 

« Le but de la vie humaine est de servir, et de montrer de la compassion et la volonté d’aider les autres. Ce n’est qu’alors que nous devenons nous-mêmes de vrais êtres humains. »

Je ne sais pas quel sera votre destin, mais je sais une chose : les seuls parmi vous qui seront vraiment heureux sont ceux qui ont cherché et trouvé comment servir. La vie devient plus difficile pour nous lorsque nous vivons pour les autres, mais elle devient aussi plus riche et plus heureuse. L’homme ne peut plus vivre uniquement pour lui-même. Nous devons nous rendre compte que toute vie a de la valeur et que nous sommes unis à toute vie. De cette connaissance nait notre relation spirituelle avec l’univers. Comme nous connaissons la vie en nous-mêmes, nous voulons comprendre la vie dans l’univers afin d’entrer en harmonie avec lui.

Le principe fondamental de moralité que nous recherchons comme une nécessité pour la pensée n’est cependant pas seulement une question d’arrangement et d’approfondissement des vues actuelles du bien et du mal, mais aussi d’élargissement et d’extension de celles-ci. Un homme n’est vraiment moral que lorsqu’il obéit à la contrainte qui lui est imposée d’aider toute vie qu’il est capable de secourir, et lorsqu’il s’efforce de ne pas blesser quoi que ce soit de vivant. Il ne se demande pas jusqu’où telle ou telle vie mérite la sympathie comme valeur en soi, ni jusqu’où elle est capable de ressentir. Pour lui, la vie en tant que telle est sacrée. Il ne brise aucun cristal de glace qui scintille au soleil, n’arrache aucune feuille de son arbre, n’arrache aucune fleur, et fait attention à ne pas écraser un insecte quand il marche. S’il travaille à la lumière d’une lampe un soir d’été, il préfère garder la fenêtre fermée et respirer un air étouffant, plutôt que de voir les insectes tomber les uns après les autres sur sa table avec des ailes brulées et qui coulent.

Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous aurez du succès. Les seuls parmi vous qui seront vraiment heureux sont ceux qui auront cherché et trouvé comment servir.

La vraie philosophie doit partir du fait le plus immédiat et le plus complet de la conscience : “Je suis la vie qui veut vivre, au milieu de la vie qui veut vivre”.

La véritable résignation consiste en ceci : que l’homme, sentant sa subordination au cours des évènements du monde, se dirige vers la liberté intérieure du destin qui façonne son existence extérieure. La liberté intérieure lui donne la force de triompher des difficultés de la vie quotidienne et de devenir une personne plus profonde et plus intérieure, calme et paisible. La résignation est donc l’affirmation spirituelle et éthique de sa propre existence. Seul celui qui a traversé l’épreuve de la résignation est capable d’accepter le monde.

Dans l’espoir d’atteindre la lune, les hommes ne voient pas les fleurs qui fleurissent à leurs pieds. La tragédie dans la vie d’un homme est ce qui meurt en lui pendant qu’il vit. Celui qui ne reflète pas sa vie vers Dieu dans la gratitude ne se connait pas lui-même.

La pleine mesure d’un homme ne se trouve pas dans l’homme lui-même, mais dans les couleurs et les textures qui prennent vie dans les autres grâce à lui.

La seule chose importante, quand nous partirons, sera les traces d’amour que nous aurons laissées derrière nous”.

Source : Albert Schweitzer 

COVID-19 : Bénir

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

Cette semaine, je vous partage ce très beau texte de Pierre Pradervand.

 

Au réveil, bénissez votre journée car elle déborde déjà d'une abondance de biens que vos bénédictions font apparaître.

En croisant les gens dans la rue, dans le bus, sur votre lieu de travail, bénissez-les tous. La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, et l'aura de son discret parfum une lumière sur leur route. Bénissez ceux que vous rencontrez pour leur santé, leur travail, leur joie, leur relation au divin, à eux-mêmes et aux autres. Bénissez-les dans leur abondance et dans leurs finances.

Car bénir signifie reconnaître le bien infini qui fait partie intégrante de la trame même de l'univers. Il n'attend qu'un signe de nous pour se manifester.

Bénissez-les de toutes les façons concevables, car de telles bénédictions ne sèment pas seulement les semences de la guérison mais, un jour, jailliront comme autant de fleurs de joie dans les espaces arides de votre propre vie.

En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, ceux qui la gouvernent et ses enseignants, ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées. A l'instant-même où quelqu'un exprime la moindre agressivité, colère ou manque de bonté à votre égard, répondez avec une bénédiction silencieuse. Bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement, car de telles bénédictions sont un bouclier qui les protège de l'ignorance de leurs méfaits, et détourne la flèche qui vous est adressée.

Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, totalement et sans réserve aucune le bien illimité pour les autres et les événements de la vie en puisant aux sources les plus profondes et les plus intimes de votre être. Cela signifie révérer et considérer avec un émerveillement total ce qui est toujours un don du Créateur et cela quelles que soient les apparences. Celui qui est porté par votre bénédiction est mis à part, consacré, entier. Bénir signifie invoquer la protection divine sur quelqu'un ou quelque chose, penser avec une reconnaissance profonde à elle, l'évoquer avec gratitude. Cela signifie encore appeler le bonheur sur quelqu'un, bien que nous ne soyons jamais la source de la bénédiction, mais simplement le témoin joyeux de l'abondance de la vie.

Bénir tout et tous, sans discrimination aucune, constitue la forme ultime du don, car ceux que vous bénissez ne sauront jamais d'où vient ce rayon de soleil qui soudain perça les nuages de leur ciel, et vous serez rarement témoin de cette lumière dans leur vie.

Quand dans votre journée, quelque événement inattendu vous bouleverse, vous autant que vos plans, éclatez en bénédictions, car la vie est en train de vous apprendre une leçon, même si sa coupe peut vous sembler amère. Car cet événement que vous pensez être si indésirable, vous l'avez en fait suscité, afin d'apprendre la leçon qui vous échapperait si vous hésitiez à le bénir. Les épreuves sont des bénédictions cachées, et des cohortes d'anges suivent leurs traces.

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente cachée aux yeux matériels. C'est activer la loi universelle de l'attraction qui, du fond de l'univers, amènera dans votre vie exactement ce dont vous avez besoin dans le moment présent pour grandir, progresser, et remplir la coupe de votre joie. Quand vous passez devant une prison, bénissez ses habitants dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. Car on ne peut qu'être prisonnier de l'image qu'on a de soi-même, et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour d'une prison, tout comme les citoyens d'un pays libre peuvent être prisonniers quand la peur se tapit dans leur pensée.

Quand vous passez devant un hôpital, bénissez ses patients dans la plénitude de leur santé, car même dans leur souffrance et leur maladie, cette plénitude attend simplement d'être découverte. Et quand vous voyez une personne en pleurs ou apparemment brisée par la vie, bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : car les sens ne présentent que l'inverse de la splendeur et de la perfection ultimes que seul l'oeil intérieur peut percevoir.

Il est impossible de bénir et de juger en même temps. Alors maintenez en vous ce désir de bénir comme une incessante résonance intérieure et comme une perpétuelle prière silencieuse, car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix, et, un jour, vous découvrirez partout la face-même de Dieu.

P.S. Et par-dessus tout, pensez à bénir cette personne merveilleuse, totalement belle dans sa vraie nature, et si digne d'amour que vous êtes.

Source: Pierre Pradervand

COVID-19 : Que l’Amour soit ta Force !

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

Le texte que je vous présente est une synthèse d'enseignements de sagesse de Grands Maîtres de toutes Traditions.
Auteur inconnu.
Bonne lecture.

 

 


Je veux te révéler le sens de cette vie :
AIMER ET ÊTRE AIMÉ.

Car ton Père céleste est Amour,
Car ta Mère la terre est Amour,
Car le fils de l'homme est Amour,
C'est par l'Amour que les trois ne font qu'UN.

Tout ce qui existe a été conçu selon la Loi de l'Amour qui est Harmonie, Cohésion, Ordre, Travail, Protection, Guérison, Croissance et Perfection.

Le seul chemin qui mène à la plénitude est celui de l'Amour.

Aimer, c'est voir la Divinité dans cet autre que tu aimes. Qu'il voie cette Divinité en toi est le signe de son Amour. Voir cette Divinité en toi, c'est reconnaître que tu es Amour.

Car la Divinité est Amour. Faire la Volonté Divine, c'est offrir cet Amour à tous les Êtres sans rien attendre en retour, pour la seule satisfaction de faire ce qui doit être fait. Si tu sais voir la Divinité partout où tes yeux se posent, tu ne manqueras de rien.

Si tu aimes quelqu'un, tu réponds à l'Amour Divin à travers celui que tu aimes, si tu t'aimes toi-même, tu deviendras parfait, car tu sauras voir l'Être divin qui est en toi et tu le manifesteras, en purifiant chaque jour davantage ton Corps, ton Âme et ton Esprit. Alors, la Compassion jaillira de ton Coeur. Tu comprendras les peines de tous les Êtres et tu pourras les aider.

Que l’Amour soit ta Force !

Ne maudis pas celui qui t'a fait du mal, il n'était pas encore éveillé à l'Amour. Sa véritable nature qui est esprit de bénédiction ne s'est pas encore révélée.
« PARDONNE-LUI » afin qu'il puisse comprendre le mal qu'il t'a fait et ainsi s'éveiller à la Vie divine. Pardonner, c'est se libérer de toute rancune et faire confiance à la Loi de la Justice divine. Si tu t’en remets à la Perfection du Plan Divin, cette Justice se manifestera sous tes yeux. Si tu aimes, tu prends conscience de la Force divine qui t'habite et tu peux soulever les montagnes.

D'où que vienne l'Amour, respecte-le, car c'est cette force qui t'est envoyée. Quand tu dis « JE T'AIME » pense que « JE » est la Divinité en toi. Quand on te dit « JE T'AIME » pense que ce « JE » qui aime est la Divinité de l'autre.

Ainsi, tu n'auras plus jamais peur de l'Amour, tu t'y plongeras et fusionneras avec son Essence. Tous les Êtres méritent ton Amour, car c'est cette énergie que tu aimes en eux.

Ainsi dois-tu voir l’Amour dans chacun des Êtres que tu rencontres et cet Amour se manifestera dans ta Vie. Ce sur quoi tu portes ton attention se développe toujours. En toi-même comme en chacun, vois les qualités de l'Âme afin qu'elle puisse jaillir pour apporter au monde sa guérison.

Les défauts ne constituent que l'enveloppe, l'apparence extérieure de l'Être humain, non son Essence. Seul l'Amour permet de pénétrer cette écorce de la personnalité et de découvrir les richesses cachées de l'Âme. Si tu veux recevoir l'Amour de tous, aime la Perfection latente en toi et en chacun, ainsi tu aideras chaque Ame à se réaliser.

L'Amour est ta seule richesse inaltérable. Qu'il soit dans ton regard, afin que chaque chose te montre sa réalité intérieure.

Que l’Amour soit ta Force !

Aimer, c'est devenir « UN » avec l'Être que tu aimes et non pas devenir un objet pour lui ni le considérer comme un objet pour toi. Devenir « UN » avec la personne que tu aimes supprime le rapport de force et permet de vivre dans la vibration de l'Amour réalisé. Seule cette vibration peut apporter ton épanouissement. En elle, la soif et la faim n'existent plus et le rapport de force se limite au jeu qui pousse les corps l'un vers l'autre. Il ne déborde plus dans la vie affective ou sociale.

Et la guerre des sexes, qui est à la racine de toutes les guerres, disparaît. Toutes formes de guerres ne sont que le reflet de cette mésentente entre le pôle masculin et le pôle féminin présents en chaque Être humain.

Mésentente entre le conscient et l’inconscient, entre l'esprit et l’Âme, entre tes pensées et tes émotions. Unis tes pensées et tes émotions autour de la Voie de l'Amour afin de rétablir la paix à l'intérieur de toi-même. L'homme et la femme en toi seront réunifiés, les opposés complémentaires ne feront plus qu'UN. Alors tu verras s'accomplir le souhait de ton Coeur. Alors seulement, tu reconnaîtras l'Être qui aura fait le même travail que toi, pour permettre de rétablir la paix en lui comme dans le monde.

Alors seulement tu pourras devenir « UN » avec lui. Quand deux Âmes ne font qu'UN, elles se comprennent d'un seul regard, gestes et paroles deviennent inutiles pour elles. Souviens-toi toujours de ceci, ce que tu établis à l'intérieur de toi-même se matérialise à l'extérieur. Le monde des causes est en toi, installe en toi l'Amour, marie ton corps à ton Esprit.

Que l’Amour soit ta Force !

Ne te demande pas et ne demande pas si on t'aime. Douter de l'Amour que l'on te porte, c'est douter de la Force de Vie elle-même. C'est aussi absurde que de douter du lever du jour après chaque nuit.

L'Amour te protège en toutes circonstances, alors ne crains jamais de trop aimer. N’aie jamais peur de rien, car l’Amour est toujours là pour toi. Le monde a besoin de ton Amour et l'on n'aime jamais trop. Chaque graine d'Amour que tu sèmes te reviendra multipliée.

Toutefois, renonce à vouloir semer dans l’espoir de recevoir en retour.

Fais don de ton Amour par Amour de l’Amour, tout simplement. Laisse la liberté à la personne que tu aimes. Apprends à aimer comme aime le Soleil. Il répand sa chaleur sur tous inconditionnellement, il n'attend rien en retour et nul ne peut l'éteindre.

Transforme en Amour la jalousie qui, comme le doute, détruit l'Amour et manifeste aussi ce que l'on craint. Car le doute de manière égale au désir a pouvoir de création dans ton imagination.

Le véritable Amour bannit le doute. Il ne peut que grandir, il apporte la santé et l'abondance, la connaissance et la paix, nul ne peut l’offenser.

L'Amour fait acquérir les qualités en l'élu de ton Coeur, ainsi tu les manifesteras toi-même et tu l'aideras à dissoudre ses défauts. Le diable mourra de ton indifférence. L'Amour ne se venge jamais.

Trouve en lui la force d'aimer le Divin caché dans ton ennemi, et il se transformera sous tes yeux en Ami.

Au lieu de descendre à son niveau, en cherchant à te venger du mal qu'il t'a fait, tu l'aideras à monter vers la Lumière qui brille en toi. L'Amour est miséricorde. L'Amour est confiance absolue. Ton Amour n'est pas vrai si tu admets que l'Être aimé puisse te faire du tort.

Que l’Amour soit ta Force !

L'Amour est patience et don de soi. Il fait entendre la musique de l'Univers ! Si tu t'y opposes, tu souffriras. Laisse-le couler en toi, il est Vie éternelle. Le seul but du cheminement spirituel est de te transformer en canal parfait de l'Amour.

Le corps grossier deviendra corps divin afin de te révéler les degrés supérieurs de l'Amour où toute opposition s'évanouit. L'Amour s'apprend. Commence par aimer de ton mieux une personne que tu entoureras de tes plus belles pensées, puis étend cet Amour peu à peu aux autres et à toi-même, sans cesser d'aimer la première. Ainsi, tu deviendras « UN » avec toute Vie et tu auras réalisé ta mission sur cette terre.

Que ton Amour s'étende à toute forme de vie, à tout ce qui t'entoure. La vérité se dévoile devant la Force de l'Amour. L'Amour est nourriture pour ton Âme. Si tu cesses de t'en alimenter, tu perdras la Vie.

L'Amour divin est Force magique qui accomplit tous les miracles. Lui seul peut te laver, te libérer de tes chaînes.

Ne cherche pas ailleurs la pierre philosophale des alchimistes.

L'Amour est ta baguette magique, il rend le mal impuissant, il établit le règne du bonheur, il apporte avec lui, tous les biens :

la Vie, la Santé, la Beauté, la Réussite ; il te les donnera.

Aime d'abord et tu seras aimé et l'Amour te couvrira de ses bénédictions.

Tu apporteras la joie autour de toi. Tu donneras et recevras la Vie en abondance. Près de toi, les malades guériront.

L'Amour est la science de toutes les sciences. L'intelligence sans Amour n'est que sottise.

Que l'Amour soit ta Force !

Dès que tu aimeras, le sens de l'Amour te sera révélé. L'Amour est l'eau qui arrose le jardin de ta Vie et lui donne fleurs et fruits. Accepte-le pour que tes oeuvres soient grandes et puissent contribuer à l'évolution de l'homme.

L’Amour est harmonie et liberté. Jette tes faiblesses à son feu, elles se transformeront en force.

Seule la pureté qui est Perfection permet à l'Amour de demeurer. Si tu veux rester pur dans tes pensées, dans tes sentiments et dans tes actes, tu t'opposeras au grand courant contraire et cela risque de te faire souffrir, mais sache que cette souffrance n'est qu'un prélude à l'Amour.

A ce moment-là, garde en ton Coeur la gratitude pour chaque petite joie que tu reçois au long des jours. Ainsi, tu prépareras ton organisme à supporter les gigantesques vibrations de l'Amour divin qui ouvrira tes sept étoiles !

Seul ce qui a été accompli avec Amour demeurera.

Car ton Père Céleste est Amour,
Car ta Mère la Terre est Amour,
Car le fils de l'homme est Amour,
C'est par l'Amour que les trois ne font qu'UN

Que l’Amour soit ta Force ! 

COVID-19 : La simple prière de Mooji

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

À mon sens, de tous les mantras, de toutes les choses merveilleuses que vous pouvez penser, prononcer ou ressentir, dire « Merci » est l’une des déclarations, des mantras et des prières les plus efficaces et les plus formidables que vous pouvez exprimer. Je voudrais donc vous en parler maintenant. D’accord ?

Certains diront peut-être : « Mais de quoi devrais-je donc remercier ? Pour quoi pourrais-je exprimer de la gratitude ? Pour quoi pourrais-je dire merci ? Je souffre, je me sens seul-e, je suis malheureux-se, j’ai faim ». Je sais que ça peut être la réponse commune de beaucoup de gens. Mais je tiens à vous dire quelque chose : ça ne marche pas comme ça. Si ça a un effet, c’est celui de vous faire sentir encore plus tristes, plus contrariés, plus en colère, plus amers, plus malades aussi, plus vulnérables à la maladie.

Vous vous demandez peut-être : « Pourquoi devrais-je donc remercier ? » Ne commencez pas par çà. Commencez juste à joindre vos mains, comme ça, et à dire « Merci ». Même si rien ne vous vient à l’esprit pour le moment, commencez simplement comme cela : « Merci. Merci. » Et dites-le avec sincérité aussi, dites-le sincèrement comme si vous aviez Dieu en face de vous, ou que la plus belle chose du monde venait de se produire. Parce qu’elle va effectivement se produire. Dites « Merci. Merci. Merci. Merci. » Avec sincérité : « Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. » Et petit à petit, cela va venir, tout doucement, de plus en plus : « Merci. Merci mon Dieu. Merci l’existence. Merci pour l’existence. Merci. Merci. Merci. Merci la vie. Merci mon Dieu pour ce corps et les sens et mon mental. Merci. Merci que je puisse penser, que je puisse avoir confiance. Merci. Merci de m’apprendre à être seul-e et de commencer à apprécier ma propre compagnie, qui est la merveilleuse opportunité de n’être qu’un avec Toi. Merci. Merci. Merci. Merci, merci pour ma famille, merci pour ceux qui m’aiment, merci pour mes amis, merci. Merci. Merci, même si j’ai une maladie, j’ai tant appris de mes maladies. Et merci, merci pour la santé, merci pour le bien-être, merci pour cette journée. Merci pour l’air que je peux respirer. Merci pour la lumière, merci pour la nature. Merci. Merci. Merci. Merci. » Et soyez sincère. Et ce qui va se passer… vous continuez à dire « Merci. Merci. » Et avec sincérité : « Merci ». Pas juste mécaniquement, mais en y mettant votre cœur : « Merci. Merci. »

Mooji, écrivain spirituel

Et cela va changer le champ énergétique autour de vous. Regardez et vous verrez. « Merci. Merci. Merci. » Vous sentirez peut-être même monter les larmes. Vous vous sentirez peut-être envahis par l’émotion. « Merci. Merci mon Père. Merci mon Dieu. Merci. Merci pour le fait que j’existe et que j’existe parce que Tu es ici, en moi. Merci. Merci à la vie. Merci pour cet instant. Merci du fait que je peux dire merci. » Remerciez Dieu pour Dieu. Remerciez la Vie pour la Vie. « Merci. Merci. Merci.» Mettez-vous dans une position d’humilité. « Merci. Merci pour la capacité à contempler, à réfléchir, à être vraiment ouvert-e, dans mon cœur, à la vie. Merci. Merci. Merci. Merci pour la guérison. Merci même pour la maladie. Merci pour la santé. Merci. Merci. »

Faites comme ça, et comme je l’ai dit, cela va changer les choses si vous n’avez pas le moral, si vous vous sentez déprimé-e ou triste. Parfois on se dit, quand on se sent comme ça : « Pourquoi devrais-je dire merci à qui que ce soit ? Vous savez, personne ne m’aide, personne… » Oui. Observez cette attitude, mettez tout ça dans ce geste et dites « Merci, merci. »

Cela vous semblera peut-être absurde au départ, mais deviendra ensuite très puissant. Observez. Ce sont des choses simples qui créent un changement immédiat en vous. Cela vous ramène à la paix, à la gratitude, à l’ouverture et au silence. C’est là votre façon d’être et votre état naturel, voyez-vous ? Cela chasse la dépression, la contrariété, l’anxiété, les soucis, le stress, la peur. « Merci. Merci. Merci mon Dieu. Merci. Merci pour le fait que je puisse dire merci. Merci. Merci pour ma vie. Merci pour cet instant. Merci pour l’air que je peux respirer. Merci pour le fait de pouvoir me tenir debout – il y a des gens qui ne peuvent pas se tenir debout. Merci pour le fait que je puisse m’assoir – il y a des gens qui ne peuvent pas s’asseoir. Merci pour le fait que je puisse m’allonger. Merci. Merci. Merci. »

Merci. Merci. Merci d’être ici. Merci parce que vous faites partie de cet univers immense et que vous êtes ici. Merci. Peu importe ce qui est arrivé dans le passé ou ce qui peut arriver à l’avenir. Merci. Merci. Merci. Merci. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Amen.

Source : Mooji Francophonie – Facebook, 29 mars 2020

COVID-19 : Notre expérience sur la Terre

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

 

 

Cette semaine, je vous partage mes réflexions sur la vie et notre expérience sur la Terre.

Nous savons que nous sommes des âmes qui ont accepté de venir sur la terre vivre cette expérience de co-création. Et si on se fie sur les témoignages de gens qui ont eu des expériences de mort imminente, tous nous disent que nous voyons défiler notre vie. Nous voyons les bons moments que nous avons partagés avec nos proches ainsi que tous les gens que nous avons croisés dans notre vie. De même que nous voyons aussi les moins bons moments, les fois où nous avons perdu patience envers quelqu’un, les pensées, les paroles ou les actions que nous avons faites.

Je pense que nous devons avoir de l’indulgence, de la bienveillance, de la compréhension, de la patience et de la tolérance envers nous-mêmes.

Peut-être que dans le Grand Plan cela devait se passer ainsi…

C’est pourquoi il est important de se pardonner. Si nous prenons conscience de nos actions ici et maintenant et que nous souhaitons vivre dans un monde meilleur, nous devons commencer par nous-mêmes.

Prenez le temps de vous offrir de l’amour, de la lumière, de la guérison.

Tout commence par vous, allez dans votre cœur et accueillez toutes ces belles énergies. Respirez à pleins poumons cet amour qui guérit tous les maux. Et quand votre être sera rempli de lumière et que vos blessures seront rétablies, vous serez en paix avec vous-même.

Il semble que nous vivions plusieurs incarnations.

Nous vivons parfois des situations difficiles et nous avons peine à comprendre ce qui nous arrive. On ne peut pas tout comprendre. Peut-être que nous réparons des choses de vies passées. C’est pourquoi il est si important de ne pas se juger.

Pour moi, l’important est de faire de son mieux à chaque instant et de lâcher prise.

Se faire confiance qu’à chaque fois que nous faisons les choses avec notre cœur, c’est dans l’ordre des choses.

Croire qu’il y a en nous quelque chose de plus grand que notre corps physique : il y a notre Âme.

Nous sommes l’Âme qui s’est incarnée pour vivre toutes ces expériences. C’est pourquoi nous sommes ici et si nous voulons vivre pleinement, nous devons faire confiance que tout ce que nous vivons a pour but de nous faire redécouvrir notre divinité.

L’amour est si important.

Et n’oubliez pas que nous ne sommes jamais seul; il y a nos anges et nos guides qui sont à nos côtés et qui nous aiment inconditionnellement. N’hésitez pas à leur demander de l’aide, ils n’attendent que ça.

Et quand les choses s’améliorent, et que vous respirez enfin la joie de vivre, partagez-la avec vos proches, votre famille, vos amis ainsi qu’à tous ceux qui sont dans le besoin.

Et n’oublions pas Gaia notre terre mère qui supporte la vie et qui a bien besoin de notre amour et de nos bons soins.

Tout commence par nous. La vie est un grand voyage intérieur. Méditez, priez, allez dans votre cœur.

Vous savez quoi? Au fond, nous sommes tous des héros car il faut beaucoup de courage pour venir s’incarner sur cette terre.

Célébrons-nous, chacun mérite de s’aimer et d’être aimé.

Je vous souhaite la paix, la sérénité, l’abondance et l’épanouissement en toute conscience.

Et comme à chaque semaine, je vous invite à notre rendez-vous virtuel dimanche à 13h pour vous célébrer et partager cet amour avec la Terre entière. Nous sommes tous frères et sœurs dans cette grande aventure qu’est la vie sur cette terre.

 

Bonne semaine,

Réal Houle, responsable des infolettres.

COVID-19 : S’enraciner dans la mère Terre

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

 

On nous a demandé à plusieurs reprises ces derniers temps à quel moment la chapelle ouvrirait ses portes de nouveau.

Pour l’instant il n’est pas question d’ouvrir avant septembre. Même si le gouvernement permet d’ouvrir les églises, dans notre cas, ce n’est pas possible pour l’instant. Nous avons tenté de contacter la personne responsable au YMCA et nous n’avons pas eu de réponse.

Soyez assurés que vous serez informés aussitôt qu’une décision sera prise à ce sujet.

En attendant, il est important de rester optimiste!

Je vous ai déjà parlé de l’importance de bien respirer... Non seulement cela vous aide à rester dans le moment présent mais en plus, si vous portez un masque quand vous allez à l’extérieur pour faire vos courses vous devriez par la suite prendre du temps dans un parc (sans masque) pour bien vous oxygéner.

 

Marcher pieds nus

Marcher pieds nus

J’aimerais aussi vous suggérer, si vous en avez la possibilité, de marcher pieds nus sur le sol. On appelle ça se « grounder ». Il a été prouvé scientifiquement que marcher pieds nus dans l’herbe, la terre, le sable sur le bord d’une plage ou sur autre sol naturel apporte des bienfaits pour la santé.

En effet, marcher pieds nus nous connecte à la terre et nous permet de bénéficier d’un flot puissant d’électrons bienfaisants émanant du sol qui aident à éliminer les radicaux libres de notre corps.

La terre est un immense réservoir d’électrons libres chargés en ions négatifs (comme l’air que nous respirons en montagne, aux abords des cascades ou au bord de la mer). Les ions négatifs sont très bénéfiques pour la santé.

Le stress dû aux radicaux libres réduit continuellement les électrons de notre corps, c’est pour cela que nous utilisons des anti-oxydants (alimentation) car ceux-ci redonnent des électrons à notre corps et neutralisent les radicaux libres.

En marchant pieds nus sur la terre, nous pouvons également obtenir de nouveaux électrons et des ions négatifs qui pénètrent par notre peau. Être directement en contact avec la Terre nous aide à neutraliser les charges positives des radicaux libres qui endommagent notre corps.


Voici une liste des nombreuses améliorations que les personnes pratiquant le earthing (la marche pieds nus ou l’utilisation des accessoires de mise à la Terre) ont signalé dans le monde entier depuis plus de 20 ans.

  • Élimine ou réduit considérablement l’inflammation
  • Élimine ou réduit sensiblement la douleur
  • Meilleur sommeil
  • Améliore l’énergie
  • Augmente la production de mélatonine
  • Normalise la sécrétion de l’hormone Cortisol
  • Diminue le stress
  • Améliore la fonction du système nerveux dans les cas de naissances prématurés
  • Réduit la viscosité sanguine
  • Améliore l’humeur
  • Améliore la circulation sanguine dans le torse, les extrémités et le visage
  • Améliore la régulation de la glycémie
  • Prévient la perte de densité de calcium et d’os
  • Réduit les symptômes de l’ostéoporose et améliore les fonctions rénales
  • Donne un point d’ancrage aux circuits bioélectriques du corps pour fonctionner optimalement
  • Augmente le métabolisme
  • Influence le fonctionnement de la glande thyroïde
  • Diminue les dommages aux muscles et accélère la guérison
  • Accélère la cicatrisation des plaies
  • Améliore la réponse du système immunitaire en lien avec les traumatismes et les blessures
  • Normalise la tension musculaire
  • Réduit les symptômes du syndrome prémenstruel et les bouffées de chaleur
  • Protection contre les champs électromagnétiques à basse fréquence (effet de cage de Faraday)
  • Effets anti-vieillissement
  • Apporte des bienfaits au niveau sportif selon des témoignages des athlètes de haut niveau

Comment se brancher à la Terre

Retirer ses chaussures et marcher simplement sur le sol est la façon la plus simple de s’ancrer.

C’est l’été, essayez de profiter de vous enraciner autant que vous le pouvez!

 


 

N’oubliez pas notre rendez-vous virtuel tous les dimanches à 13h pour prier et envoyer de l’amour et de la guérison à tous.

Bonne semaine,

Réal Houle, responsable des infolettres

COVID-19 : Fête nationale des autochtones

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

 

Cette semaine je veux célébrer les autochtones!
Leur Fête nationale ce célèbre au solstice d’été et personne n’en parle!
Je laisse donc la parole à une jeune Inuk du nom de Elisapie qui a écrit ce texte magnifique.

 

Très cher Québec,

Je suis née aux confins de ta terre, mais sais-tu que mes ancêtres t’ont vu naître?
Sais-tu combien de nations autochtones il y a sur « ton » territoire?
Sais-tu que je ne suis pas une Innu?
Sais-tu que je ne suis pas une Première nation? Je suis une Inuk, du peuple inuit.
Sais-tu que mon langage n’est pas l’innu(-aïmun), mais l’inuktitut?
Sais-tu comment s’appelle le peuple qui vivait autrefois sur ce territoire à la place des condos ou des maisons?
Sais tu comment s’appelait ce territoire avant qu’on y mette des saints partout?
Sais-tu comment ces mêmes gens qui ont planté tous ces saints dans ce décor ont traité mes ainés, mes ancêtres?
Et sais-tu combien d’autochtones sont morts ces dernières semaines aux mains des forces de l’ordre à travers le Canada?
Sais-tu combien sont morts sans que jamais on ne l’apprenne?
Sais-tu combien de commissions d’enquête le gouvernement a menées pour confirmer que les choses n’allaient pas bien dans nos communautés?
Sais-tu combien de femmes sont disparues dans les communautés à travers le pays récemment?
Sais-tu combien de jeunes s’enlèvent la vie tous les ans chez nous? Tu ne veux pas savoir!!!
Sais-tu que chez moi on écoute les aînés (inutuqait)? On les respecte, ils sont notre mémoire et notre sagesse.
Sais-tu combien de mes oncles ont été arrachés de leur village quand ils étaient enfants pour aller se faire « désindianiser » dans des pensionnats?
Sais-tu que mon père a vu ses chiens se faire massacrer par la GRC?
Sais-tu comment toutes ces douleurs se transmettent de génération en génération?

Elisapie Isaac

Elisapie Isaac

Pourquoi notre fête n’est elle pas reconnue?
Pourquoi n’est-elle pas un jour férié tout comme le 24 juin ou le 1er juillet?
Où sont les grands réseaux télévisés qui financent la Saint-Jean et le Canada Day?
Pourquoi ne pourrions-nous pas organiser une gigantesque fête populaire où tu pourrais apprendre de nous?
On pourrait même inviter les Allochtones à venir jouer avec nous.

Notre fête est le jour le plus long de l’année.
C’est le jour du solstice d’été.

On parle de deux solitudes au Canada, mais comment pouvez-vous ne pas nous considérer dans cette incompréhension à deux têtes?
Est-ce parce que vous nous prenez pour acquis?

J’ai toujours pensé qu’on devrait plutôt parler de trois solitudes.

Aujourd’hui, nous sommes des citoyens de seconde zone sur notre propre territoire. Le territoire de nos ancêtres et de nos croyances.
Où sont nos services?
Où est notre eau?
Où sont nos soins pour la santé mentale?
Où sont nos quotas pour notre musique et pour notre art?
Où sont nos visages à la télé?

Tu t’es battu pour que ta langue survive, à coup de lois.
Pourquoi avez-vous essayé de tuer la mienne, les nôtres?
Tu me dis que je chante dans une autre langue, tu parles même parfois de musique du monde???
Pourtant notre musique appartient à ce territoire, celui sur lequel tu vis.

Je n’arrive toujours pas à comprendre que la douleur d’avoir perdu notre maison, notre fierté, notre assurance, nos droits ancestraux, notre autonomie puisse être éclipsée par n’importe quelle autre douleur collective.

On voit les autochtones comme un seul et même bloc.

Pourtant nous sommes si différents et diversifiés.
Nos langues, nos coutumes…
Il y a une chose qui nous réunit, c’est le rapport au territoire.

Mais, je ne peux pas représenter tous les autochtones.
Je ne suis pas assez.
Et personne n’a le droit de me demander ça, ni à aucun autre autochtone.

Ma mère ne parlait ni le français ni l’anglais.
Elle s’est battue pour que j’apprenne le français.
Elle me faisait chanter *Une colombe est partie en voyage* (Céline Dion) tous les soirs après l’école.
Elle me faisait monter sur une chaise devant les amis et la famille.
J’ai dévoré Leclerc, suis tombée en amour avec la poésie de Desjardins et les chansons de Leloup.
J’ai même flirté avec le trad.
Pourquoi est-ce que aujourd’hui je me sens plus proche d’une Kim Thuy ou d’un Dany Laferrière?
Pourquoi ai-je le sentiment de venir d’ailleurs.
D’être une déracinée chez moi.

J’ai été curieuse de vous dès ma naissance.

Dans deux jours tu me verras chanter pour ta Saint-Jean, dans toutes les télés ou presque.
Je serai là en amie.
J’ai encore tant de choses à apprendre de vous, de nous et même de moi-même.

Mais je commence à m’impatienter.

Tout le monde doit faire preuve de curiosité aujourd’hui.
Tes enfants devraient apprendre à l’école à dire Nakurmiik, Kwei…

Aujourd’hui c’est notre fête.

Soyons fiers, et quand je dis nous je dis les Attikameks, les Cris, les Innus, les Naskapis, les Algonquins, les Abénaquis, les Malécites, les Micmacs, les Hurons-Wendat, les Mohawks et les Inuits.
Le territoire nous unit et probablement la douleur que chacun de nous a vécu ces derniers siècles.

Je veux simplement vous dire à quel point je vous aime, je nous aime!

-Elisapie Isaac

 

 

 

COVID-19 : Spécial fête des pères

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

 

 

Je vous souhaite une fête remplie d'amour, de reconnaissance de tout ce que vous êtes, car vous avez un rôle très important à jouer avec nos jeunes.

Merci de sécuriser, d'envelopper, de faire don de vous-mêmes pour vos enfants qui ne demandent qu'à être aimés, à faire confiance, à être guidés dans leur chemin de vie, afin de pouvoir voler un jour de leurs propres ailes... Chacun est unique aux yeux de notre Créateur et a une valeur inestimable, et ça, on l'apprend au fur et à mesure de l'expérience.

L'important est de suivre son cœur, car le rôle de parent, nous l'apprenons au fur et à mesure de l'expérience avec des essais et des erreurs... Faisons confiance avec sincérité et amour, là est l'importance.

Que cette journée vous remplisse de fierté, de joie et d'amour avec un Grand A à tous les niveaux de votre être.

Gratitude, et merci d'être là.

Tendresse,

Diane Lauzon, administratrice


Je viens aujourd'hui pour te souhaiter, à toi le patriarche (depuis le confinement je fais partie de cette catégorie, ah! ah!), le pilier de ta famille -  que tu sois grand père, papa ou beau-père - une très belle fête des pères.

Puisses-tu recevoir aujourd'hui un appel de tes enfants et petits enfants pour te dire "Je t'aime"... des mots qui te réchaufferont le coeur en attendant que tu puisses les voir et les prendre dans tes bras.

Bonne fête des Pères, et à bientôt je l'espère!

Richard St-Pierre, administrateur

 

 

 


 

Bonne fête des Papas !

Je remercie mon père, un homme passionné qui nous a partagé ses rêves.
Il n’a jamais connu son père car ma grand-mère s’est séparée avant sa naissance. Il n’a pas eu d’exemple de père.
La dernière phrase qu’il m’a dite quelques heures avant de mourir :
"Ce n’est pas facile d’être un père."

Je t’ai choisi, Merci pour tout!

Je t'aime,

Yveline Bonjean, secrétaire


Bonne Fête des Pères!

Je souhaite Bonne Fête à tous les papas, et que cette belle journée vous apporte beaucoup d’Amour et de Joie!

Normand Doré, administrateur

 

 

 


 

Bonne fête des papas!

Le père est là pour nous encourager, aller de l’avant, avoir confiance en soi. Il est celui qui te dit : "Vas-y, tu es capable!"...  Et quand tu te fais mal, il t’aide à te relever et t’encourage à continuer.

J’ai eu la chance d’avoir un père extraordinaire, un exemple que je souhaite à tous les enfants. Alors je souhaite à tous les papas de ce monde d’être un exemple pour leurs enfants.

Bonne Fête des pères, des grands-pères, des pères spirituels et à tous les pères en devenir!

Réal Houle, responsable des infolettres

 

 

 

 


 

COVID-19 : Le loup noir ou le loup blanc?

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

 

Le loup noir ou le loup blanc?

Bonjour, cette semaine j’ai relu la légende indienne cherokee du loup noir et du loup blanc ou nos forces intérieures.

Cette légende qui dit que l’on a deux loups à l’intérieur de nous qui se battent constamment. C’est un conflit entre notre côté le plus obscur (le loup noir) et le côté plus lumineux et noble (le loup blanc). Cette dualité entre le bien et le mal, entre la joie et l’orgueil, la culpabilité et l’humilité, définit en grande partie la personne que nous sommes.

Ces deux animaux symbolisent deux forces opposées. L’un est le mal, il s’agit de la colère, de l’envie, de l’avarice, de l’arrogance et même de la tristesse, du sentiment d’infériorité et de l’égo. L’autre force représente la bonté, la joie, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la compassion et la paix.

Dans la légende, le vieil homme raconte à son petit fils que celui qui vaincra sera celui que tu nourriras.

Je pense qu’en réalité il faut nourrir les deux; c’est ce qui apporte l’équilibre.

Si nous voulons vraiment être en paix, nous devons regarder toutes les facettes de notre vie. On ne peut pas ignorer les moments où ça va mal, il faut plutôt y faire face, les accueillir, les bénir et les offrir au Divin. C’est la seule façon d’en être libéré. Il en va de même pour les moments où ça va bien. C’est l’équilibre entre le Yin et le Yang.

Être dans la gratitude de ce qui nous arrive et reconnaître que dans chaque expérience, il y a une leçon qui nous fait grandir.

Le spiritualisme nous enseigne que la mort n’existe pas, que nous sommes éternel et qu’à chaque incarnation nous venons vivre une nouvelle expérience, jusqu’à ce que nous atteignions l’Éveil. Ce n’est pas toujours facile car à chaque incarnation nous oublions celles que nous avons déjà passées. Cela fait partie du jeu de la vie, il nous faut à chaque fois redécouvrir notre Divinité. Et à travers cela, reconnaître l’essence de la création qui existe en chacun de nous et dans tout ce qui nous entoure.

Alors, si j'en reviens à cette légende, je pense qu’il faut nourrir les deux loups!

Accueillir tous les aspects de notre personnalité, ils font partie de qui nous sommes. Et comprendre que la vie n’est pas un jeu de force mais plutôt un jeu d’équilibre.

Pour terminer, j’aimerais que vous envoyez de l’amour et de la guérison à vous même et à tous ceux qui en ont besoin.

Particulièrement à Rév. Diane Lavoie qui est toujours à l’hôpital; je lui ai parlé hier, son moral est bon et le processus de guérison suit son cours. Je veux aussi mentionner Rév. Nicole Forget qui a en ce moment bien besoin de nos prières pour l’aider à surmonter une difficulté physique. Et pour terminer, Rév. Diane m’a demandé de mentionner une grande amie à elle, madame Jasmine Jasmin qui vient tout juste de recevoir un diagnostic de cancer.

Je souhaite à tous de bien nourrir toutes les expériences que vous vivez et de cultiver la Paix, la Joie et l’Amour, car le monde en a bien besoin.

Namaste